Plants on Our Bodies-1
90 x 60 | Huile sur bois | 2024
Plants on Our Bodies-2
90 x 60 | Huile sur bois | 2024
Plants on Our Bodies-5
90 x 60 | Huile sur bois | 2024
Plants on Our Bodies-3
90 x 60 | Huile sur bois | 2024
Plants on Our Bodies-4
90 x 60 | Huile sur bois | 2024
Plants on Our Bodies, 2024
"Les cheveux sont les plantes du corps humain, enracinées dans l’animal tout en pouvant s’en détacher sans douleur. Ils portent en eux une dualité : à la fois animaliers et végétaux. La fascination pour les cheveux traduit une obsession de substitution pour le corps : les cheveux sont un produit du corps, mais ne sont pas le corps lui-même."
Les réflexions de Wang Min’an sur les plantes et les cheveux m’ont profondément inspirée. Pendant que je décorais un sapin de Noël, ces idées m’ont rappelé les coiffures élaborées et populaires des "Madames de Tianjin", où l’acte de torsion et d’ornementation des cheveux ressemble à la décoration d’une plante morte. Les cheveux deviennent alors une passerelle entre le corps et tous les ornements qui s’y attachent.
Bien que les cheveux semblent être un élément "naturel", ils se rattachent à un système de discipline implicite. La "mesure" qu’ils impliquent est tout sauf naturelle : elle peut être douce, somptueuse, subtile, voire éternelle, mais elle pointe également vers une absurdité festive, une sorte de danse macabre, un éclat de vie dans un mouvement vers la mort.